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Alertes fiscales

Cela fait bientôt cinq ans depuis le début de la pandémie, et le travail à la maison qui était devenu une nécessité pendant cette période représente maintenant un choix pour les employeurs et les employés.


À la fin de l’année, les cotisations à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) ou à un compte d’épargne libre d’impôt (CELI), ou les retraits d’un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR), ne sont habituellement pas une priorité pour la majorité des Canadiens. La plupart d’entre eux savent que la date limite pour les cotisations au REER est 60 jours après la fin de l’année civile, soit vers la fin du mois de février, mais peu sont au courant que dans certaines circonstances, les cotisations au REER doivent (ou devraient) être effectuées au plus tard le 31 décembre afin d’obtenir les meilleurs résultats fiscaux. De plus, même s’il est possible de cotiser à un CELI ou de faire un retrait de celui-ci en tout temps, une plus grande flexibilité peut être obtenue si les retraits, en particulier, sont prévus pour profiter au maximum des règles qui régissent les CELI. Enfin, la plupart des Canadiens qui ont ouvert un FERR savent qu’ils doivent retirer un montant déterminé de ce FERR chaque année, le pourcentage du montant du retrait étant établi en fonction de l’âge du détenteur du FERR, mais peu savent quand et comment ce retrait obligatoire est calculé.


Pour la plupart des Canadiens, il peut sembler prématuré ou même inutile d’effectuer la planification fiscale pour une année qui n’est même pas encore entamée. La majorité des Canadiens commenceront toutefois à payer leurs impôts pour 2025 dans moins de deux mois, c’est-à-dire sur le premier chèque de paie qu’ils recevront en janvier.


Le régime fiscal canadien est un système basé sur le principe d’autocotisation, où les résidents du Canada doivent, dans la plupart des cas, produire une déclaration de revenus annuelle dans laquelle toutes les sources de revenu mondial sont déclarées, et où le montant de l’impôt dû sur ce revenu est calculé et payé.


Même si le besoin de dons de bienfaisance pour de multiples causes est une réalité toute l’année, les appels pour ces dons tendent à augmenter à l’approche de la période des Fêtes et de la fin de l’année civile. En général, ces appels obtiennent une bonne réponse, car les Canadiens ont la réputation bien méritée de soutenir des œuvres de bienfaisance par des dons en argent et en nature. Notre système fiscal appuie cette générosité en offrant des crédits d’impôt fédéraux et provinciaux pour les dons admissibles effectués. Dans tous les cas, afin de demander un crédit pour un don effectué au cours d’une année d’imposition donnée, le don doit avoir été fait avant la fin de l’année civile en question.